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Nightmare by JH Füssli
Arts et Expositions
Par Anne-Sophie Lesage-Münch, Christophe Averty le 09.12.2022 : Connaissance des Arts
« Füssli, entre rêve et fantastique »
Musée Jacquemart-André, 158, boulevard Haussmann, Paris
L’exposition a eu lieu du 16 septembre au 23 janvier
Alliant terreur et érotisme, le Cauchemar de Füssli est sans conteste l'un des chefs-d'œuvre les plus fascinants de la peinture anglaise. Admiré par Freud lui-même, il conserve encore sa part de mystère.
Johann Heinrich Füssli (1741-1825) a peint plusieurs versions du Cauchemar. La première, qui connut un vif succès dès sa présentation à la Royal Academy of Arts de Londres en 1782, est conservée depuis les années 1950 au Detroit Institute of Arts. L’exposition « Füssli, entre rêve et fantastique », au musée Jacquemart-André à Paris (du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023) présente quant à elle une version datant de 1810 qui reprend exactement le même principe de composition, Füssli faisant grand cas de la réception de ses oeuvres avec une sorte de conscience commerciale.
Le Cauchemar, qui a depuis inspiré de nombreux artistes, auteurs et cinéastes, est devenue une œuvre emblématique de l’imaginaire de Füssli, peuplé de personnages hybrides, de créatures monstrueuses, grotesques et terrifiantes, et oscillant sans cesse entre horreur, délice et sublime. Dans la peinture romantique, de nombreuses figures féminines sont représentées les yeux fermés, abandonnées à leurs pensées, laissant le spectateur libre de les imaginer. Ici, Füssli flirte avec le fantastique et innove en montrant simultanément, sur la même image, un personnage en train de rêver et l’incarnation de son cauchemar. L’invisible se matérialise.
Ce tableau doit en partie sa célébrité à l’ambiguïté de son sujet (est-ce une jeune femme, le peintre ou le spectateur lui-même qui est ici en train de rêver ?) pour lequel l’artiste n’a fourni aucune clef de lecture, donnant naissance à une kyrielle d’interprétations allant de la sublimation des désirs sexuels à l’illustration de la paralysie du sommeil. On sait notamment que Sigmund Freud en avait accroché une gravure dans son bureau, preuve s’il en est du pouvoir d’évocation de cette fascinante image devenue un véritable archétype du cauchemar.
Johann Heinrich Füssli, Le Cauchemar, après 1782, huile sur toile, 31,5 × 23 cm, The Frances Lehman Loeb, Art Center, Vassar College, Poughkeepsie, New York ©Frances Lehman Loeb Art Center, Vassar, Poughkeepsie, NY / Art Resource, NY
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A la rentrée, le musée de l'Orangerie à Paris met en lumière une période particulière dans la carrière d'Amedeo Modigliani : les années où Paul Guillaume devient son marchand. L'occasion de découvrir les liens qui ont uni l'artiste et son mécène.
Un an après la grande exposition qui s’est déroulée à la Barnes Foundation (Philadelphie, États-Unis), le musée de l’Orangerie (Paris, Ier arrondissement) rend à son tour hommage à Amedeo Modigliani (1884-1920). Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024, l’institution présentera « Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand », un événement inédit qui se concentre sur un moment précis de la carrière du peintre et sculpteur : les années où Paul Guillaume (1891-1934) est devenu son marchand. Un siècle après leur rencontre, cette exposition explorera les liens qui unissent l’artiste et son mécène : du soutien du collectionneur à la spécificité des œuvres produites pendant cette période, en passant par leurs passions communes.
Une rencontre qui lance Modigliani sur la scène artistique parisienne
Modigliani arrive à Paris en 1906. Trois ans plus tard, il rencontre Constantin Brancusi (1876-1957) qui l’initie à la sculpture. Jusqu’en 1914, Modigliani s’y consacre presque exclusivement. De 1914 jusqu’à sa mort en 1920, l’artiste renoue avec la peinture et réalise principalement des portraits. En 1914, Paul Guillaume démarre son activité de marchand et découvre l’artiste juif d’origine italienne par l’intermédiaire du poète Max Jacob (1876-1944). Pour l’encourager et le soutenir, le jeune galeriste français lui loue un atelier à Montmartre, achète, vend et collectionne ses œuvres, ce qui fait peu à peu connaître Modigliani dans les cercles artistiques et littéraires de Paris.
En 1915 et 1916, l’artiste réalise plusieurs portraits peints et dessinés de son mécène. Le musée de l’Orangerie, qui conserve aujourd’hui la collection Paul Guillaume qui comprend cinq toiles de Modigliani, détient le premier tableau de cette série de portraits. Intitulée Paul Guillaume, Novo Pilota (1915), l’œuvre montre le jeune marchand de 23 ans en costume, élégant et sûr de lui.
Des portraits de Cocteau, Moïse Kisling, Béatrice Hastings et Jeanne Hébuterne
En tout, plus d’une centaine de toiles, une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de Modigliani sont passées entre les mains de Paul Guillaume. « Ce nombre dénote à la fois l’implication du galeriste dans la promotion de l’artiste mais aussi son goût personnel pour ses œuvres, largement présentes sur les murs de ses différents appartements », décrit le musée de l’Orangerie dans un communiqué. Parmi celles-ci, Modigliani a brossé les portraits des figures majeures du Paris de l’époque, telles que Max Jacob, André Rouveyre, Jean Cocteau ou encore Moïse Kisling, mais aussi des modèles inconnus, et d’exceptionnels ensembles de portraits des femmes qui ont partagé la vie de l’artiste, comme l’écrivaine Béatrice Hastings puis la jeune peintre Jeanne Hébuterne, sa dernière compagne et la mère de son enfant.
Avec une sélection d’œuvres emblématiques, les commissaires de l’exposition Cécile Girardeau, conservatrice au musée de l’Orangerie, et Simonetta Fraquelli, historienne de l’art et commissaire de « Modigliani Up Close » à la Fondation Barnes, évoqueront les différentes caractéristiques de ce corpus. À l’aide des écrits de Paul Guillaume, elles exploreront également les liens intimes entre le peintre et son marchand, et notamment leur intérêt commun pour l’art africain, la littérature et la poésie. Enfin, elles mettront en lumière le rôle essentiel du galeriste dans la diffusion de l’œuvre de Modigliani sur le marché de l’art en France et aux États-Unis dans les années 1920, où Paul Guillaume conseille et vend au Dr. Albert C. Barnes, médecin et riche collectionneur, plusieurs œuvres de l’artiste.
Pour compléter l’exposition inédite, le 1er décembre prochain, une journée d’étude sera organisée dans l’auditorium du musée d’Orsay. Thierry Dufrêne, professeur à l’université de Nanterre, Cécilie Champy-Vinas, directrice du musée Zadkine, et Cécile Girardeau échangeront ainsi sur la place de Modigliani dans le marché de l’art parisien, entre 1900 et 1939.
« Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand »
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries, Paris 75001 - FRANCE
du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Texte Par : ConnaissancedesArts